Les aspects théoriques et techniques de la Neuroéducation sont exposés simplement dans cet article ainsi que les bases anatomiques et neurophysiologiques nécessaires à sa compréhension. L’historique des méthodes d’exploration du fonctionnement cérébral est abordée avant d’évoquer les moyens modernes d’investigation et de recherche : électroencéphalographie, potentiels évoqués, scanner, tomographie à émission de positons, imagerie cérébrale fonctionnelle.
L’auteur insiste sur les «neurones miroirs», révélés par Giacomo Rizzolatti, sur les «neurones de la lecture», décrits par Stanislas Dehaene et sur la «plasticité cérébrale», découvertes capitales qui ont profondément modifié depuis quelques années notre compréhension de l’activité du cerveau. Après avoir traité du «recyclage neuronal» et de la «migration neuronale» (Stanislas Dehaene), Il envisage l’enseignement et l’apprentissage de la lecture et de l’écriture à titre d’exemple de Neuroéducation.
L’écriture est une invention humaine née en Mésopotamie il y a seulement 5000 ans. Or, si l’évolution a doté notre cerveau de centres innés du langage, l’écriture, infiniment plus récente dans notre histoire, nous oblige à solliciter des neurones qui sont naturellement dévolus à d’autres tâches, telles que la vision ou la reconnaissance des visages.
Des exemples pratiques pour l’enseignement et l’apprentissage de l’écriture et de la lecture sont enfin exposés.
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